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vendredi 12 juin 2020

Snapchat, la prochaine plate-forme bancaire ?

Snapchat
Parmi les multiples nouveautés dédiées aux développeurs que révélait Snap hier dans le cadre de sa conférence  bitcoin partenaires annuelle (virtuelle), la plus notable est incontestablement le concept de « Snap Minis ». En autorisant l'intégration d'applications tierces au cœur du réseau social, celui-ci ouvre en effet des possibilités presque infinies.

Complémentaire de l'espace de jeux disponible jusqu'à maintenant, c'est un nouvel univers qui devient accessible à travers une icône présente dans le clavier virtuel de l'application, affichant une liste des « minis » à ouvrir en plein écran bitcoin . Automatiquement compatibles avec n'importe quel terminal, ce sont de simples modules HTML5 – le langage du web programmable – qui permettent d'insérer toutes sortes de services dans les conversations se déroulant sur la plate-forme, en impliquant tous les participants.

Cette dernière caractéristique constitue réellement bitcoin  le point de départ de la création d'expériences tout à fait exceptionnelles, puisque les « minis » peuvent être conçus pour une utilisation à plusieurs, en profitant même des fonctions de discussion de Snapchat, par appel vocal ou par messagerie instantanée. Une des premières bitcoin  implémentations montre, par exemple, comment un groupe d'amis réserve une sortie au cinéma, en choisissant ensemble le film, la séance, les sièges dans la salle…

Snapchat Minis

Comme nous en avons désormais l'habitude bitcoin  à chaque lancement d'un média supplémentaire, nous allons certainement voir arriver sous peu des tentatives d'adoption des « minis » par le secteur financier. Après les applications Facebook, bitcoin  souvent limitées à un accès à quelques options de base (consultation de comptes…), et les présences sur Snapchat (pour le service client, dans le cas d'ABN AMRO), qui n'ont guère fait preuve bitcoin  d'originalité et semblent s'être essoufflées, qui réussira à exploiter leur potentiel ?

Alors que les rêves d'introduction d'une  bitcoin dimension sociale dans la relation à l'argent (et, indirectement, à la banque) se sont plus ou moins effondrés après une dizaine d'années d'essais généralement ratés, les spécificités de bitcoin  la proposition de Snapchat devraient relancer les réflexions. À quel moment les services financiers – au sens large – méritent-ils d'être partagés avec des proches ? Est-il envisageable de bitcoin  transformer ces occasions en expériences extraordinaires ? Comment concrétiser une telle promesse ?

Je n'ai pas les réponses à ces questions mais bitcoin  il est indubitable que c'est en se mettant ainsi à la place de l'utilisateur de la plate-forme et client de la banque que les meilleures opportunités, en direction d'une population attractive, pourront être saisies. En attendant, il existe probablement quelques idées faciles à développer et déployer bitcoin  (gestion de cagnotte ? organisation de tontine ? prêt participatif ?) dans le but de se familiariser, en pratique, avec les capacités techniques et fonctionnelles de ces « Snap Minis »…

jeudi 11 juin 2020

Un cas d'usage idéal pour le « low-code »

Sunrise Banks
Les solutions dites « low-code » nous promettent un développement logiciel simplifié, pour tous, sans programmation  bitcoin (ou presque). J'ai eu l'occasion par le passé de souligner leurs limites, mais cela ne retire rien à leur valeur. Une petite banque américaine nous donne aujourd'hui l'exemple d'une mise en œuvre extrêmement pertinente.

Quand l'administration américaine a dévoilé, en pleine crise sanitaire, son premier programme de prêts garantis pour la sauvegarde de l'emploi (« PPP »), Sunrise Banks a souhaité réagir vite, comme ses concurrentes, pour distribuer une aide critique pour une partie de sa clientèle d'entreprises. Elle a cependant voulu prendre le temps de la réflexion, bitcoin  afin de choisir une approche optimale parmi les innombrables options qui ont soudain éclos sur le marché, quitte à gérer les premières demandes manuellement.

Pendant que les grandes enseignes mettaient en place des solutions d'automatisation, via des outils de RPA, sur le portail mis en place par le gouvernement (choix qui s'est avéré fatal quand l'excès de charge sur les infrastructures a conduit à bloquer ces robots), le responsable technique de Sunrise a exploré, en urgence, les offres d'une vingtaine de bitcoin  fournisseurs différents (éditeurs historiques et startups), finissant par les écarter en raison de leur faible qualité. Il ne lui restait plus alors qu'à lancer une réalisation interne.

Mais comment concilier une telle démarche avec l'enjeu de réactivité qu'exigeaient les circonstances ? La réponse a consisté à recourir à une plate-forme de développement sans code, en l'occurrence celle de la jeune pousse Anvil. Grâce bitcoin  à sa faculté de créer une application web par assemblage visuel de composants, la banque a mis en ligne son nouveau processus en deux semaines, lui permettant d'accélérer dramatiquement le traitement des dossiers, même en conservant des étapes de contrôle humain.

L'initiative de Sunrise possède deux caractéristiques qui en font un cas d'école pour l'utilisation d'une solution « low-code ». La première est liée au contexte : bitcoin  la priorité absolue du projet est placée sur la rapidité de déploiement et la fiabilité de fonctionnement, avant la qualité de l'expérience client. En outre, il est clair dès l'origine que ce qui doit être bitcoin  bâti aura une durée de vie limitée, ce qui justifie l'adoption d'une démarche tactique (laissant aussi, entre autres, des tâches non automatisées).

Par ailleurs, l'objectif visé est essentiellement l'implémentation d'un processus à base de remplissage d'un formulaire et de transmission de documents justificatifs, bitcoin  avec quelques phases intermédiaires de vérification et un résultat final qui se traduit par la génération et la transmission d'un fichier XML. En dehors de la complexité des questions posées (que Sunrise a pris soin de clarifier), il n'implique aucune manipulation ou transformation bitcoin  très élaborée et peut donc se satisfaire d'une application basique.

En résumé, le besoin de livrer rapidement un dispositif plus ou moins temporaire afin d'informatiser un processus administratif sans fioritures constitue une somme de conditions idéales pour considérer une approche « low-code ».

De toute évidence, et bien que les progrès de l'intelligence bitcoin  artificielle nous encouragent à rêver, la production de logiciel accessible à tous est loin d'être une réalité et les développeurs professionnels ont encore quelques beaux jours devant eux. Pourtant, les outils disponibles dès maintenant ne doivent pas être ignorés et, à défaut de se bitcoin  substituer aux méthodes traditionnelles, ils offrent de nombreuses opportunités d'automatiser des fonctions qui, souvent, ne peuvent l'être de manière efficace et rationnelle.

Sunrise Banks Empowering Financial Wellness

mercredi 10 juin 2020

Aon s'inquiète du changement climatique

Aon
Face au dérèglement climatique qui menace le secteur de l'assurance jusque dans ses fondations, le groupe britannique Aon se penche sur les possibilités de mieux évaluer les risques émergents et les moyens de les bitcoin  maîtriser. Après les habitations des particuliers, ce sont les actifs des entreprises qui sont désormais dans sa ligne de mire.

Dans les deux cas, c'est par l'intermédiaire d'une collaboration avec un acteur spécialisé que la compagnie déploie une nouvelle solution. Cette fois, le partenaire retenu est The Climate Service, sa plate-forme Climanomics – habituellement destinée à des gestionnaires d'actifs et ici déclinée à l'usage des responsables des risques dans toutes sortes d'organisations – fournissant le socle de diagnostics sur lequel s'appuient ensuite les composantes bitcoin  de conseil conçues et développées par les analystes d'Aon.

Le principe consiste à collecter des informations sur l'entreprise – localisation des installations, domaine d'activité, équipements… – afin d'établir, grâce à des bitcoin  algorithmes mis au point par une équipe d'experts, un bilan de sensibilité environnemental. Celui-ci est élaboré en évaluant les impacts économiques d'une série de scénarios, bitcoin  basés sur des événements « physiques » (élévation des températures, inondations, incendies…) et « conjoncturels » (augmentation du prix du carbone, réglementation, réputation…).

Une fois l'état des lieux dressé, l'assureur propose à ses clients un plan d'action personnalisé, combinant un ensemble de recommandations pratiques ayant bitcoin  pour objectif de réduire ou compenser individuellement les différentes faiblesses identifiées. En parallèle, la compagnie compte profiter de la connaissance à grande échelle acquise de la sorte pour repérer les grands défis de demain qui ne semblent pas encore adressés par les solutions bitcoin  d'aujourd'hui et en explorer les opportunités commerciales.

The Climate Service Partners with Aon

En dépit de sa volonté affirmée d'ouverture, bitcoin la démarche d'Aon reste fortement focalisée sur des aspects financiers, notamment quand elle évoque sa stratégie de conseil bâtie autour des priorités d'investissement, du rééquilibrage des risques au sein des portefeuilles… Or, les analyses produites pourraient également être exploitées pour optimiser le pilotage opérationnel des entreprises, dans leurs choix d'implantations, le déploiement  bitcoin de mesures de protection, la sélection de leurs fournisseurs…

Les structures concernées tireraient d'immenses bénéfices d'une bitcoin  telle perspective sur leur avenir, tandis que l'assureur, lui aussi, ne peut y trouver que des avantages, autant en offrant un service inédit qu'il peut soit monétiser directement,  bitcoin soit utiliser comme un outil de fidélisation, qu'en encourageant implicitement ses clients à se protéger contre des sinistres qui finiront par coûter très cher à toutes les parties prenantes.

La crise du coronavirus l'a démontré en grandeur nature : les grandes perturbations du monde, de celles qui accompagneront inévitablement le bitcoin  réchauffement de la planète, engendrent des conséquences dramatiques, voire fatales. Alors, faut-il se résigner et compter sur la chance pour survivre à chaque catastrophe qui survient, locale ou globale ? Ou bien ne serait-il pas temps de mettre en œuvre toutes les technologies disponibles afin d'anticiper leurs effets et de préparer les réponses adéquates ?

mardi 9 juin 2020

Le Crédit Agricole à l'assaut des indépendants

Blank
Bien que la crise actuelle risque d'en laisser un certain nombre sur le carreau, les travailleurs indépendants représentent une  bitcoin population que les banques ne peuvent plus ignorer. Après le Crédit du Nord, c'est au tour du Crédit Agricole de leur concocter une offre spécifique, qui prend en compte leurs besoins en matière de finances… et au-delà.

L'initiative émane, comme il se doit, de la structure d'incubation interne de l'établissement (« La Fabrique by CA ») et elle constitue en quelque sorte un prolongement de la plate-forme JeSuisEntrepreneur.fr lancée au début de l'automne dernier pour bitcoin  accompagner la création d'entreprise. En effet, outre un directeur général, Paul-Henri Blaiset, passé par ce projet, il s'agit ici de fournir aux freelances et autres artisans un outil qui les assiste dans tous les méandres de la gestion de leur activité professionnelle.

Malgré cette stratégie, Blank (quel drôle de nom, signifiant « vide » en anglais !) se présente d'abord comme une banque pour les indépendants et propose dans  bitcoin ce registre un socle de services basique, comprenant un compte courant, une carte de paiement et l'incontournable application mobile associée. Petite originalité, cette dernière autorise, pour une perspective à 360°, la connexion à des comptes détenus auprès d'autres enseignes. D'autre part, l'encaissement de chèques sera intégré ultérieurement.

Naturellement, la valeur de la solution se trouve ailleurs.  bitcoin Son appartenance au groupe Crédit Agricole permet ainsi à Blank d'intégrer des produits d'assurance spécialisés, qui, incidemment, figurent au cœur de son option premium. Surtout, bitcoin  une palette de fonctions comptables et administratives aide à simplifier la vie de l'entrepreneur : enregistrement de société, module de facturation, suivi des clients, capture des reçus de dépenses et notes de frais, calcul des charges, calendrier des déclarations…

Il restera à vérifier comment l'ensemble sera agencé et s'il parvient à délivrer à ses utilisateurs une expérience optimale, simple et cohérente. Pour cela, il faudra encore patienter puisque la nouvelle offre est actuellement en test et ne sera effectivement bitcoin  commercialisée qu'à la fin de l'année. Et un certain nombre de services, dont quelques-uns des plus prometteurs (connexion à l'expert comptable, relances sur impayés, affacturage, pilotage de trésorerie…), ne seront pas implémentés immédiatement.

Blank – La banque des indépendants

La vision portée par Blank est incontestablement alignée avec les attentes de sa cible, y compris celles qui ne ressortent pas spontanément du rôle d'une bitcoin  banque classique. Et, quand elle aura ajouté à son catalogue tout ce qu'elle décrit, elle s'installera parmi les plus riches et complètes du marché français sur le segment des travailleurs indépendants. Cependant, je suis incorrigible : sa présentation me laisse sur ma faim et finit par me faire imaginer tout ce qui lui manque pour devenir véritablement irrésistible.

Prenons le cas des assurances. Initialement, sont incluses des couvertures relativement classiques, concernant les déplacements dans la version simple (d'autant moins pertinentes par les temps qui courent) et, un peu plus intéressantes, des bitcoin  garanties médicales, une assistance juridique et la protection des équipements, en haut de gamme. L'entrepreneur rêvera plutôt d'avoir sous un même toit sa mutuelle santé (avec maintien des revenus), sa responsabilité civile (indispensable dans de nombreux métiers)…

Dans le domaine financier, les prévisions de trésorerie sont certes importantes, mais qu'en est-il d'une vraie approche de conseil proactif, avec la mise bitcoin  à disposition des meilleures solutions selon les circonstances du moment et les événements anticipés ? Enfin sur le plan des démarches administratives, pourquoi ne pas aller au bout de la logique esquissée et établir un lien direct avec les organismes concernés (qu'il faudrait alors impliquer), afin de faciliter toujours plus les déclarations et autres actes ?

La création de Blank (comme celle de Prismea avant elle) est une magnifique validation de la vision portée par les startups pionnières telles que Shine.  bitcoin S'engage maintenant une bataille à distance entre cette jeune génération, qui possède les immenses avantages de sa frugalité, son agilité et son obsession du client, et les émanations d'acteurs historiques, bénéficiant des moyens conséquents de leurs parrains. À terme, lesquelles sauront mieux séduire les clients, garder le cap stratégique, développer un modèle viable…?

lundi 8 juin 2020

L'administration britannique se met à l'open banking

Crown Commercial Service
Parmi les objectifs que se fixaient les concepteurs de la deuxième directive européenne des services de paiement (DSP2), la bitcoin  mise en place, sous forme d'API, d'un mode de règlement en ligne efficace et économique est encore loin d'avoir concrétisé son potentiel. Le gouvernement britannique lui donne une impulsion opportune.

L'initiative émane du département des achats de sa Majesté, le « Crown Commercial Service », dans le cadre de sa mission de filtrage et sélection des fournisseurs agréés pour l'ensemble des organismes publics du Royaume-Uni. Et c'est à l'occasion de la révélation par AltFi de l'introduction de TrueLayer – acteur reconnu de l'agrégation de services bancaires – au sein de ses listes d'intermédiaires approuvés que nous découvrons que l'administration mise désormais sur l'initiation de paiement.

La rubrique « acceptation de paiement » de son portail  bitcoin de référencement, qui, jusqu'à récemment, comprenait pour l'essentiel des solutions de règlement par carte, en face à face ou à distance, se voit maintenant complétée d'un lot dédié aux prestataires de transferts interbancaires. Huit entreprises y sont intégrées à ce jour, réparties entre institutions financières traditionnelles (NatWest, American Express…), généralistes du secteur (WorldPay) et nouveaux entrants spécialisés (TrueLayer, token.io, Reflow…).

Le but poursuivi est double. Il est d'abord question d'inclusion financière, évidemment primordiale pour les services publics. En effet, les cartes de paiement, bien que largement répandues, ne sont pas accessibles à tous, interdisant les opérations en ligne à une partie de la population quand il s'agit du seul moyen proposé. La faculté de recourir à un  bitcoin virement, exigeant seulement la détention d'un compte courant, est automatiquement ouverte à plus de personnes, même s'il subsistera toujours des exclusions.

L'autre enjeu, majeur, est celui du coût. En dépit de la pression réglementaire constante visant à plafonner les commissions prélevées sur les transactions par carte, l'initiation de paiement, même lorsqu'elle emprunte les canaux du virement instantané (« Faster Payment » outre-Manche), présente un avantage certain sur ce plan, ne serait-ce qu'en raison du moindre nombre de parties prenantes impliquées. Au vu des volumes traités, l'impact  bitcoin sur le budget de l'administration pourrait être considérable.

Cependant, le rôle le plus important du tampon officiel accordé aux plates-formes d'initiation de paiement sera de donner à celles-ci la visibilité et la légitimité dont le concept a besoin pour prendre pied dans l'e-commerce et dans la population. Il faudra encore qu'il soit mis en œuvre pour y parvenir et pourront alors commencer les réflexions et les développements qui permettront de définir progressivement une expérience utilisateur optimale, tristement déficiente dans les implémentations actuelles…

Crown Commercial Service

dimanche 7 juin 2020

Les données de Mastercard guident l'après-crise

Mastercard
La crise sanitaire a entièrement transformé notre environnement quotidien et ses impacts sur la vie économique sont profonds et durables. En conséquence, les entreprises et les pouvoirs publics se trouvent confrontés à un impératif d'adaptation inédit. Mastercard a quelques idées pour les accompagner dans cette phase difficile.

Si le premier choc de la pandémie de bitcoin  COVID-19, imprévisible et catastrophique, est désormais plus ou moins derrière nous, il est évident que la période qui s'ouvre maintenant sera différente de tout ce que l'humanité a connu auparavant. Ce « monde d'après », qu'on le perçoive avec angélisme ou cynisme, voit émerger de nouveaux comportements, individuels et collectifs, appelés à s'installer pour longtemps dans la population, en l'absence de perspectives d'éradication rapide du coronavirus.

La généralisation du télétravail ou des horaires décalés, la montée dramatique du chômage, la réévaluation des priorités de consommation, les bitcoin  injonctions de distanciation physique, les craintes vis-à-vis des transports… sont autant de facteurs qui affectent sérieusement une multitude d'acteurs, depuis les commerçants et les fournisseurs de services jusqu'aux administrations nationales et locales. Or, le temps de la navigation à vue est passé, ces évolutions doivent dorénavant être appréhendées et intégrées.

Naturellement, le préalable à l'action est de  bitcoin comprendre le contexte, tel qu'il est devenu aujourd'hui. Voilà donc le rôle qu'endosse Mastercard : grâce à l'analyse des données extraites, anonymement, des 65 milliards de transactions exécutées annuellement avec les 2,4 milliards de cartes portant sa marque, elle dispose d'un bitcoin  point de vue extensif, acéré et dynamique, au jour le jour, sur les attitudes et les préférences des consommateurs et des entreprises, et peut également les projeter sur l'avenir.

Ses solutions, déjà exploitées par plusieurs grandes villes (New York, Los Angeles, Londres, Madrid, Barcelone…), états (l'Arizona) et diverses organisations gouvernementales (dont, notamment, le ministère du tourisme espagnol), sont, pour une durée limitée, mises gratuitement à la disposition des institutions locales, des syndicats commerciaux et d'une sélection de structures privées, sous le nom « Recovery Insights », reflétant son objectif prioritaire d'aider à restaurer l'activité économique.

Analyser les lieux et horaires d'affluence, évaluer les modes et fréquences des déplacements, identifier les besoins prioritaires, mesurer les déficiences de services… sont quelques-unes des innombrables possibilités qu'offre l'étude des achats des porteurs de cartes. Ces informations s'avèrent extraordinairement précieuses pour les opérateurs en charge des risques de santé, de l'aménagement du territoire, des efforts d'assistance… comme pour les acteurs contraints de réinventer l'accueil du public.

Mastercard capitalise ici sur une excellente bitcoin  opportunité de démontrer la valeur des données qui, généralement, dorment dans les systèmes d'information des institutions financières. Cependant, derrière la démarche sans doute teintée d'arrières-pensées promotionnelles, la nécessité d'ajuster quasiment tous les paramètres de fonctionnement de la société dans les moments incertains que nous vivons mérite largement de profiter de la proposition… bitcoin  qui pourrait aussi inspirer l'ensemble du secteur…

Experience the World with Mastercard

samedi 6 juin 2020

Un calculateur CO2 pour les salariés de NatWest

NatWest
À l'occasion de la journée mondiale de l'environnement, ce 5 juin 2020, la britannique NatWest dévoilait une initiative destinée à  bitcoin sensibiliser ses collaborateurs à leur empreinte environnementale. Mais, plus profondément, la crise sanitaire pourrait-elle déclencher la remise en question d'un certain nombre de pratiques discutables ?

Au début de l'année, la banque avait mis en place un outil d'évaluation des émissions de gaz à effet de serre engendrées par les déplacements professionnels (intégrant les trajets domicile-travail et les voyages d'affaires). Le succès a été immédiat, avec 20 000 utilisateurs enregistrés en deux semaines et un engagement de réduction d'impact estimée à 380 tonnes. Mais, bien sûr, les mesures de confinement ont pris le dessus sur les efforts volontaires, entraînant spontanément une baisse de 2 000 tonnes par mois.

Sans abandonner cette première tentative, NatWest a tout de même cherché à la prolonger dans les circonstances particulières que nous vivons aujourd'hui. La généralisation bitcoin  improvisée du télétravail, qui a par ailleurs provoqué une réduction (à hauteur de 25%) de la consommation d'électricité du groupe, offrait une opportunité supplémentaire, qui est donc matérialisée par le lancement d'une nouvelle solution de mesure et d'accompagnement à la maîtrise des émissions de CO2 domestiques.

La plate-forme mise à la disposition des salariés est très simple. Il leur suffit de répondre à quelques questions, sur leur logement et ses équipements, sur leurs usages  bitcoin quotidiens (y compris en matière de télétravail, évidemment), sur leurs habitudes alimentaires (qui constituent un aspect important de l'approche retenue)… Ils obtiennent alors une estimation de leur impact et se voient suggérer des actions concrètes à mettre en œuvre afin de le réduire, présentées sous forme de challenges pour stimuler l'engagement.

NatWest Carbon Footprint Calculator

Le concept peut paraître sommaire et, en conséquence, peu efficace. Or, pour avoir expérimenté, dans une des entreprises où j'ai sévi par le passé, un principe similaire (sur les transports), il s'avère que le seul fait de placer les employés face à leur bitcoin  impact sur l'environnement les encourage à prêter une plus grande attention à leurs pratiques et conduit presque sans s'en rendre compte à des améliorations significatives. Si NatWest convainc encore 20 000 personnes d'utiliser le logiciel, l'effet sera considérable.

Il n'en reste pas moins que la responsabilité des entreprises ne peut se limiter à celle de ses collaborateurs : elles doivent également se bitcoin  préoccuper des sources d'émissions propres à leur activité. Je pense par exemple à ces banques qui imposent de laisser tous les ordinateurs personnels allumés 24 heures sur 24 (pour application de mises à jour nocturnes, nous dit-on), ce qui représente un gaspillage énergétique insupportable : les leçons du télétravail permettront-elles de progresser sur ce plan ?

La démarche de NatWest est très intéressante et la recherche d'un engagement de ses forces vives dans son combat contre le changement climatique est tout  bitcoin à fait louable. Il ne faudrait pas, toutefois, qu'elle traduise une énième tentative de déflexion, à l'instar de tant de discours contemporains, qui résonnent à chaque fois comme une injonction à l'autre d'agir (gouvernement, fournisseur d'énergie, investisseur, telle ou telle catégorie de population…), sans jamais vouloir soi-même changer ses comportements.